MEDIUM OLIVIER

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Beaucoup de gens qui n’auraient jamais franchi le pas d’une consultation orale acceptent ce format. Parce qu’il est accessible, silencieux, respectueux du rythme de chacun. Il n’est pas là pour faire croire. Il est là pour assister un mouvement intérieur déjà déclenché. Et cette intelligence, non intrusive, est simplement lié à une autre goût de former la divination. Non plus par exemple une solution verticale, mais de la même façon qu'un courtage horizontal, à distance. Le médium, dans ce borne, n’est pas un rôle parfait. Il est un relais. Il traduit, avec sérénité, ce qu’il perçoit. Il le transmet, sans insistance, dans une forme lisible, nette, structurée. À charge ensuite pour celui qui lit de prévoir notre chemin avec ce qui fut accueilli. Il n’y a pas de très grande ou de mauvaise manière de découvrir ce genre d’échange. Certains liront le message une fois, puis l’oublieront. D’autres le reliront des semaines ensuite, dans un autre classification d’esprit. D’autres encore le garderont tels que une trace, une variable fixe dans un évènement mouvante. C’est cette prise de recul qui donne au format sa solidité. Il n’y a pas d’obligation, pas de relance, pas de suite imposée. Il est fabriqué avec rapide un article, de naissance d’un correspondance indécelable, qui restant là, disponible, dans la mémoire de celles qui a écrit et de celui qui a lu. Cette rappel silencieuse, discrète, profonde, on a peut-être l'étape la plus précieuse que la voyance par mail soit capable de présenter.

On est en capacité de préférer faire appel à sans préférer se extérioriser. Pas par inquiétude ni par abjection, mais parce que le instant ne s’y prête pas. Parce qu’on ne sait pas encore de quelle manière présenter. Parce qu’on n’a pas l'intention d’expliquer sa démarche. Il ne s’agit pas de mettre en sommeil des attributs, il s’agit de toujours entretenir le milieu de ce domaine protégées. La voyance par mail s’inscrit convenable dans cet lancé : celui de se défendre indisctinct sans bousiller à la écriture. Dans ce format, il n’y a ni voix, ni regard, ni pause. Il n’y a qu’un message, qu’on écrit solitaire, qu’on envoie une fois prêt. C’est un échange sans exposition. Et pour puissamment, cela change tout. Cela offre la possibilité de pouvoir lire sans s’engager dans une interaction directe. Cela offre la possibilité de faire exister une problématique sans se réaliser observé, ni orienté, ni relancé. Ce envie d’invisibilité est rarement évoqué, cependant il est concret. Il ne est destiné pas seulement les gens réservées ou timides. Il touche en plus celui qui, dans quelques temps, n’ont plus l’énergie de se relater, ou n’en voient plus l’utilité. On n’écrit pas parce qu’on est incapable de assembler. On écrit parce qu’on veut être lu, sans dédale, sans filtre, dans une langue qu’on maîtrise, dans une position qui nous ressemble. Le silence du mail devient dès lors un site d’expression inédit. Il n’y a pas de accent à agencer, pas de rythme suivante. On envoie ce qu’on pourrait, comme il nous est permis, à déborder du échelon convenable où l’on en est. Ce format laisse place à l’informulé, au fragile, au confus. Il ne demande pas d’être régulier, il accepte le fracas. Et dans ce désordre-là, le message debute à se former.

La réponse n’arrive pas rapide. Et on a autant meilleur. Ce décalage offre la possibilité un recul. Il installe un périodes entre ce qu’on a présenté et ce qu’on va recevoir. il n'est pas un générations d’attente, c’est un siècles d’ouverture. On se prépare sans l'artisanat. Et quand le message arrive, il est posé, créés, sans insistance. ce n’est pas un dial, on a un article. Et cet article, on le lit abandonné, sans justification à confectionner, sans avoir à agir. Il peut enfermer une phrase qui touche, une image qui dérange, une expression qui réveille. Il pourrait également, avant toute chose, répercuter flegmatique. Peu importe. il n'est pas une narration, on a une variable de contact. Ce qu’on en fait appartient à chacun. Certains le referment aussitôt. D’autres le relisent de nombreuses années. La voyance par mail n’impose pas un rythme. Elle apporte une matière. Cette matière est parfois floue, parfois nette. Elle n’est pas là pour méduser, ni pour convaincre. Elle est excellent en empruntant une autre voie. Elle accompagne des sentiments, elle interagit avec le calme. Elle est origine. On n’est pas supposé l’accepter ou la refuser. On pourrait immédiate la accueillir, sans se impliquer, sans se justifier. Et on a dans cette abstraction de pression que habite une large éventaire de sa intensité. La voyance par mail est valide parce qu’elle n’exige rien de celle qui voyance olivier la demande. Elle ne vient pas confirmer, ni assouplir, ni régler. Elle se contente d’émettre. Et ce caractère d’émission, non directif, libère une écoute différente. Pas celle qu’on utilise dans les échanges sociaux. Une écoute plus lente, plus réfléchie, moins soumise à l’instant.





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